Un premier joint

Un premier vrai joint a été complété aujourd'hui. Vous remarquerez que cette année, Céline teint les poutres au fur et à mesure qu'elles sont complétées. Fini les escabeaux, les dégoulinades...ce qui prenait 30 minutes cet hiver, se fait maintenant en moins de 5.
De plus, nous avons terminé le deuxième escalier (à 2 paliers) et nous sommes très heureux du résultat.

Une idée de la charpente

Voici un croquis d'une partie de ce que nous avons entrepris, soit le haut de la section principale de la maison (chambres à coucher, salle de bain principale...).  De plus, une image 3D de 2 colonnes. Beaucoup de boulot pour les prochaines semaines!

La production a débuté

Nous avons commencé l'usinage avec les solives de plancher (6"x8"x12' ou 15cm x 20cm x 3,65m).  Nous étions rouillés, n'ayant pas travaillé ce genre de grosses pièces depuis la mi-octobre. Quelques erreurs et ajustements plus tard, nous pouvons dire que la production a débuté. Toutefois, nous devons travailler à l'intérieur en raison de la pluie incessante.

La matière première est arrivée, la main-d'oeuvre est prète!

Nous avons reçu notre premier chargement. On commence demain.

Le bois est prêt

Nous sommes allés rencontrer Régis, à son moulin à scie. Un endroit bucolique, une journée de printemps où les teintes de vert nous explosent à la figure. Nous avons ramené un petit chargement pour joindre l'utile à l'agréable. Un premier gros chargement suivra mercredi.  Environ 12 800 pieds de bois (30 mètres cubes) ont été sciés; pin blanc et cèdre. Il ne reste que le pin rouge. Sur la photo, on ne voit qu'environ la moitié de cela.
Le bois est beau, il sent bon...on a hâte de le travailler!

Polissage et ponçage

Les travaux extérieurs on repris avec le champ de polissage. Qu'est-ce que l'on peut bien polir dans ce champ? Rien d'autre que le restant de nos pipis et de nos cacas qui auront d'abord séjourné dans la fosse septique. Il paraît que l'eau qui sort de ce champ de polissage, on peut la boire! On va attendre que vous veniez nous visiter pour faire l'essai, la visite en premier!
Pendant ce temps nous avançons le deuxième escalier. L'extra-terrestre sur la photo, c'est Céline qui ponce les marches et les contremarches. C'est beaucoup de travail, un escalier...mais ça vaut le coup.

Il pleut, il pleut bergère!

Il pleut depuis quelques jours et c'est parti pour au moins une semaine. Tous les travaux extérieurs sont arrêtés. La fondation est prête à recevoir 2 pouces d'isolant rigide, un treillis métallique, les câbles chauffants et du béton. Probablement la semaine prochaine. En attendant nous travaillons sur l'intérieur et nous avons attaqué le deuxième escalier (du rez de chaussée au sous-sol).

Remplissage de la fondation

Après avoir isolé l'extérieur de la fondation, on s'affaire à la remplir. Plusieurs couches de sable, que l'on doit compacter entre chaque couche. Puis du gravier.
Le monsieur que l'on voit sur la photo en train de compacter, c'est Rosaire, il a 73 ans. Il n'a jamais songé à prendre sa retraite, ni à 60 ans, ni à 62 ans et il ne se plaint jamais de la pénébilité de son travail qu'il fait toujours dans la bonne humeur.  Pendant que les Français manifestent, lui il travaille et en plus il sourit. Mais bon, nous savons tous que les Français sont les plus productifs au monde. (Et le Québécois qui écrit ces lignes, il a 55 ans et cela fait longtemps qu'il est à la retraite!)

Un premier escalier complété

Nous avons complété un premier escalier, celui qui mène à notre loft. Deux jours et demi de travail pour préparer les marches et les contremarches puis les installer. Nous appliquons les dernières couches de vernis aujourd'hui. Regardez notre vidéo en cliquant sur le lien suivant:

"On fait ça comment, installer des marches d'escalier?"

Le muret de fondation est terminé

Le muret a été décoffré ce matin. La superficie créée est de 1 300 pieds carrés (120,7m).
L'espace intérieur sera comblé  avec du sable, puis de la pierre et un matériaux isolant ainsi que des câbles chauffants. L'extérieur sera imperméabilisé, isolé puis remblayé. Au dessus du muret, on fixera une lisse qui servira à ancrer les panneaux de revêtement. Finalement on coulera une dalle de béton de 4" d'épaisseur (10cm).
Certains préfèrent laisser un vide sous le plancher (vide technique) qui sert à passer les tuyaux et les fils ainsi qu'à ranger.  Il aurait alors fallu faire un plancher de bois plutôt que de couler une dalle. Plus coûteux, cela entraîne des dépenses énergétiques supplémentaires et, de plus, nous n'avons pas besoin d'une deuxième cave.
Dans les pays où le sol ne gèle pas (ex.: en France), on se contente de couler une dalle sur le sol. Au Québec, cela se fait pour des bâtiments non chauffés (ex.: une grange) et presque plus pour les bâtiments chauffés. Le gel/dégel fait bouger ces dalles sur sol et occasionne des fissures et autres problèmes importants.

On coule le muret de fondation et les camions s'enlisent

Aujourd'hui, un jeune "blanc-bec" a volé la vedette aux artisans de la fondation. En voulant tourner un coin, un peu trop vite, il s'est enlisé. Son patron, venu à sa rescousse pour le déprendre, s'est enlisé à son tour, et est passé près de verser sur le côté. Pendant ce temps, trois bétonnières pleines patientaient et cinq ouvriers se tournaient les pouces. La catastrophe fut évitée et le travail s'est finalement fait avec une heure et demie de retard.
Les murets seront décoffrés demain. Le ciment doit mûrir au moins une dizaine de jours avant d'être remblayé.

Coulée de la semelle

La semelle est une base de béton de 24 pouces de larges (60cm) par 8 à 10 pouces d'épaisseur (20 à 25 cm) sur laquelle reposera un mur de fondation. La semelle est coulée sous la profondeur de gel soit 4'6" (1,37m) dans notre région. Un muret de fondation sera ensuite coulé sur la semelle, et le tout sera isolé puis remblayé.

Regardez la vidéo de la coulée de la dalle

Le trou

Aujourd'hui un simple trou.
À la fin de la semaine, une fondation.
Dans quatre mois, une charpente.
Dans six à huit mois, une maison.
             Voilà notre programme!